Le diagnostic est posé ; souvent après une palpation ou une mammographie : il y a un cancer du sein et au vu de la localisation des cellules cancéreuses, la conservation du sein (tumorectomie) n’est pas possible et il faut procéder à son ablation. Après le choc de l’annonce, la femme à qui l’on apprend cette nouvelle passe en général du temps à chercher des informations sur cette intervention chirurgicale et ses futures conséquences sur sa vie.
Ablation du sein : combien de temps nécessaire pour cicatriser
Le chirurgien procède à l’ablation du sein en faisant, en général, une seule cicatrice. Si la reconstruction du sein immédiate a été proposée (cela n’est pas toujours possible en fonction de l’état de santé de la patiente et de certaines autres pathologies ou habitudes de vie), le chirurgien modèle un sein, en reconstruisant également un semblant de mamelon et d’aréole. Pour que les deux soient bien symétriques, ils ne doivent pas bouger pendant un certain laps de temps ; raison pour laquelle la femme opérée doit porter un soutien-gorge de contention ou soutien-gorge post-opératoire. Du fait de la compression qu’il exerce sur les deux seins, il leur évite de bouger pour que le sein opéré adopte sa forme définitive. Le temps de cicatrisation varie d’une femme à une autre. Certaines mettent plus de temps que d’autres, de même que les douleurs ressenties ne sont pas identiques. Il est donc difficile de donner une durée précise, mais cela est fortement diminué si la patiente suit les recommandations de son médecin ; à savoir le fait de ne pas bouger les bras pendant deux à trois semaines (et donc éviter de conduire), de surveiller l’état de sa cicatrice, pour qu’elle ne présente pas de boursouflure etc…
Comment optimiser sa cicatrisation quand on se faire enlever un sein
Il est évident qu’une cicatrice à un tel endroit peut faire souffrir car la peau de la poitrine est particulièrement fine. On peut craindre ; et c’est pourtant normal ; l’apparition d’œdèmes et d’hématomes dans cette zone et aussi parfois sur les épaules en fonction du cancer et donc du type d’opération qui sera faite. Rester immobile, faire les soins post-opératoires tous les jours va contribuer à une meilleure cicatrisation. Le médecin va juger de la fin de cette dernière lors d’un rendez-vous. Il pourra alors orienter la patiente vers un soutien-gorge post-mastectomie, notamment si elle a un sein reconstruit ou si elle a fait le choix d’une prothèse externe amovible en silicone. Ce type de soutien-gorge peut être remboursé dans ce cadre, tout au moins par certaines mutuelles, ce dont il faut s’assurer en amont. La prescription médicale, en plus de la prothèse doit préciser que le soutien-gorge fait partie du dispositif médical. Contrairement au soutien-gorge de contention, ceux post-mastectomie sont tout aussi jolis que ceux que l’on trouve en lingerie classique. Ils se déclinent en différents modèles pour tous les types d’opérations, y compris quand la reconstruction n’est pas possible et que l’on ne souhaite pas de prothèse. Dans le cas contraire, c’est dans une poche à la place du bonnet, que l’on insère la prothèse pour qu’elle ne puisse pas bouger. C’est le même principe que l’on retrouve dans les maillots de bain post-mastectomie. La natation peut être recommandée; comme tous les sports doux ; après une telle opération pour bouger les bras sans excès, apprivoiser ce nouveau corps et réinventer sa féminité. Certaines crèmes peuvent être appliquées (avec l’aval du médecin) sur la zone cicatricielle, dans le but de l’atténuer au bout de quelques jours. Ces produits sont à acheter en pharmacie ou parapharmacie.
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