reculement escalier

Qu’est-ce que le reculement d’un escalier : calcul et définition ?

La conception d’un escalier est une étape très importante, il faut savoir qu’un escalier doit répondre à plusieurs critères d’ordre fonctionnel, mais aussi esthétique. En effet, un escalier joue un rôle important dans le design de la maison, à cet effet, sa conception doit être bien étudiée pour être en harmonie avec le reste de la maison. Mais avant même d’être un objet de décoration pour une maison, un escalier doit tout d’abord répondre à sa principale fonction. De ce fait, plusieurs points doivent être revus avant de débuter les travaux. Parmi ces points, nous avons le reculement, qui est un point essentiel dans la praticité et le design de votre escalier.

Le reculement : c’est quoi ?

Le reculement d’un escalier reste jusqu’à ce jour, un point assez flou. En effet, la grande majorité des personnes ayant un escalier dans leur maison ne maîtrise pas ce que signifie exactement le terme « reculement d’escalier ».

Afin d’y remédier, nous allons aujourd’hui vous partager une définition assez simplifiée pour que toutes les personnes ayant lu cet article puissent désormais comprendre ce qu’est exactement le reculement d’escalier.

Le reculement est en fait la mesure de la longueur entre la première et la dernière marche de l’escalier prise horizontalement du sol. Autrement dit, c’est la longueur du sol qui se trouve sous l’escalier.

Le reculement d’un escalier est en effet la longueur nécessaire sur le sol pour faire la pente de l’escalier.

Comment calculer le reculement ?

Selon la définition donnée, nous pouvons donc déduire qu’un reculement peut varier selon le design de l’escalier. En effet la distanciation nécessaire pour la conception d’un escalier droit, un escalier en U, en S, ou bien un escalier tournant ou demi-tournant n’est pas le même.

On distingue en effet trois principaux types de reculement d’escalier :

  • Le reculement de départ (pour un escalier tournant) : c’est la longueur de la partie basse de l’escalier mesurée horizontalement du sol. C’est en effet l’équivalent de la mesure de la trémie plus les éventuels débordements du pied de l’escalier.
  • Le reculement d’arrivée (pour un escalier quart ou demi-tournant) : Dans ce cas de figure, c’est la partie supérieure de l’escalier qui devra être mesurée. Le reculement d’arrivée est en fait la mesure de la longueur mesurée horizontalement de la partie supérieure de l’escalier.
  • Le reculement intermédiaire (pour un escalier en U ou en S) : c’est en fait le reculement de chaque partie tournant de l’escalier.

Théoriquement, pour calculer le reculement d’un escalier, il faut multiplier le nombre de marches et la mesure du giron.

Reculement = nombre de marche X giron

Pourquoi faire appel au service d’un professionnel ?

Nous pouvons donc déduire que le reculement doit varier en fonction du nombre de marches de l’escalier.

Ce calcul est surtout valable pour les escaliers droits, par contre pour les autres types d’escaliers, plusieurs facteurs rentrent en jeu comme l’usage et la fréquence d’utilisation de l’escalier… De ce fait, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel lors de ma conception d’un escalier.

De manière très simplifiée, le reculement ou aussi appelé développement d’un escalier est en fait la mesure de l’escalier prise horizontalement au sol. C’est en effet la distance nécessaire pour poser ou pour construire l’escalier. Cet espace peut varier en fonction du design de l’escalier, et il en va de même pour le reculement. Dans le contexte d’un escalier droit, le reculement dépend en effet du nombre des marches, ce qui n’est pas forcément le cas pour un escalier en S ou en U, il est alors plus judicieux de faire appel à des professionnels.

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